« Taxe lapin » : les défis liés à la communication d’un numéro ou d’une empreinte de carte bancaire
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- Écrit par Nadia Antonin
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Remarques liminaires : alors même que je terminais mon article sur le projet de « taxe lapin », nous apprenons que le patron de Doctolib, Stanislas Niox-Château, a exprimé son refus « de forcer les patients à enregistrer leurs données bancaires sur la plateforme, afin que la taxe lapin leur soit déduite le cas échéant ». Non opposé à cette taxe, il dénonce notamment l’inégalité engendrée par la communication de l’empreinte bancaire. : « Il y a 15 % des patients qui sont en situation d’illectronisme (qui n’ont pas internet ou qui ne savent pas l’utiliser correctement) et 5 % qui n’ont pas de carte bancaire ».
1. Introduction
Le Premier ministre Gabriel Attal propose de sanctionner via une taxe, dénommée « taxe lapin », les rendez-vous médicaux non honorés. Cette sanction consisterait à débiter 5 € sur la cartebancaire des patients qui oublieraient de prévenir, au moins 24 heures à l’avance, de leur impossibilité à se rendre au rendez-vous médical qu’ils auraient pris. Pour la mise en œuvre de cette mesure, le gouvernement envisage de demander à chaque patient de communiquer son numéro de carte bancaire aux professionnels ou à la plateforme de prise de rendez-vous.
En France, la cybercriminalité ne cesse d’augmenter de manière exponentielle. Nous assistons notamment à des vols de données et à des piratages de fichiers. Les données bancaires étant des données sensibles, quid des risques d’escroquerie liés à cette procédure d’empreinte de carte bancaire ? Qu’en est-il de la protection des données personnelles ?
Pierre Battini, ancien secrétaire Général de l'ANDESE et développeur du capital-risque en France nous quitte.
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- Écrit par Daniel Bretonès, Président de l'ANDESE
- Catégorie : L'ANDESE
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L’ANDESE perd en Pierre Battini, non seulement un éminent Secrétaire Général de 1995 à 2005, mais un brillant économiste et financier, vulgarisateur des concepts de capital-risque et de capital-investissement en France.
Pierre, économiste de formation universitaire, a occupé différents postes de directeur dans plusieurs sociétés de capital-risque dont Sofinnova, Sofinindex, et le groupe Charterhouse. Il a notamment été directeur général de la Sofindas de 1986 à 1994. Pierre est nommé en 1998, directeur général du Fonds public pour le capital-risque que préside Henri Guillaume. Il présidera également l'Association française des investisseurs en capital-risque.
Il intervenait à Paris I, à Paris-Dauphine et à l’École des Ponts sur les thématiques du développement de l’entreprise et du capital-risque.
Nous avions organisé plusieurs colloques ensemble sur l’innovation, les pôles ce compétitivité ou le capital-investissement et notamment en 2003 le colloque du cinquantenaire de l’ANDESE à Paris -Dauphine avec la participation de Raymond Barre.
« Pierre, tu étais un financier de premier plan mais également un humaniste qui s’engageait dans la lutte contre la faim et l’illettrisme. Nous n’oublierons pas ton sourire lumineux aux couleurs de la méditerranée et ton engagement pour le développement des hommes et des entreprises ».
Nous adressons nos condoléances les plus sincères à son épouse et à sa famille.
Daniel Bretonès
ANDESE
Les grandes étapes du capital-investissement
La problématique de l’innovation
France et agriculture : Effets du Pacte vert, de l’européisme et du mondialisme.
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- Écrit par Daniel Bretonès
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- Catégorie : Messages du Président
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Les français se sont réveillés pendant plusieurs jours dans un pays ou les nationales et les autoroutes convergeant à Paris ont été coupées par des barrages d’agriculteurs chevauchant leurs tracteurs. Comment en est-on arrivé là ? Il est clair que depuis 1992 et le démantèlement de la PAC qui introduisait alors un tarif extérieur commun, nos paysans ont été exposés progressivement et de plus en plus en plus fortement à la concurrence mondiale dans le cadre d’une politique agricole pilotée par Bruxelles avec l’aval de nos dirigeants.
Les normes administratives et environnementales sur-transposées par l’administration française ont égalent contribué à asphyxier progressivement les agriculteurs et leurs exploitations. Les taxes sur les successions qui accablent les jeunes agriculteurs qui veulent démarrer une exploitation sont clairement décourageantes. L’augmentation progressive des jachères limite également les volumes de production disponibles. Les français découvrent à travers les manifestations de leurs agriculteurs et de leurs éleveurs les effets du Pacte Vert et de la transition écologique, pilotés par Bruxelles avec l’aval des pouvoirs publics français et d’autres États, sur l’économie agricole nationale.
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Or et Bitcoin
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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- Catégorie : Notes de conjoncture
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Or et Bitcoin sont ils des monnaies ? Reprenons les trois critères d’Aristote.
a ) Une monnaie doit pouvoir servir de contrepartie à une transaction. L’or et le Bitcoin répondent à cette fonction.
b ) Elle doit pouvoir être conservée sans perdre de sa nature. L’Or et le Bitcoin peuvent être accumulés même si le Bitcoin est plus vulnérable du fait des « Hackeurs » qui s’amusent à vider de temps en temps les portefeuilles (wallets) des investisseurs.
c ) Une monnaie doit pouvoir assurer l’évaluation d’un Bien.Or ni l’Or ni le Bitcoin ne peuvent servir à cela du fait des fortes fluctuations de leurs cours face aux monnaies à peu près stables comme le Dollar, l’Euro, ou le Yuan. Certes le Dollar fluctue beaucoup par rapport à l’Euro mais ses mouvements sont assez lents pour que l’on puisse faire des évaluations d’actifs dans n’importe laquelle des grandes monnaies (Dollar, Renminbi, EURO ,Livre Sterling et même Rouble)
Ainsi ces deux types d’actifs l’or (et l’argent) et les différents « Coins » et jusqu’à présent même les « Stable COINS » ne peuvent être que des « semi-monnaies ». Pour justifier de leur importance, il nous faut voir sur quelles bases ils justifient leurs cours.