Daniel Bretonès a présenté à « Radio Notre Dame » le 18 septembre 2019 son dernier ouvrage « Les Organisations au XXIe siècle face aux défis technologiques et sociétaux- Ed. MA- ESKA »
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A l’occasion de la publication de son dernier ouvrage « Les Organisations au XXIe siècle face aux défis technologiques et sociétaux- Ed. MA- ESKA » lequel coordonne les travaux de 15 auteurs réputés sur :
- Les systèmes financiers et de paiement
- L’économie circulaire, l’énergie et l’écologie
- Le nuage informatique et le marketing sur les réseaux sociaux
- Le développement des territoires et les villes intelligentes
- La montée en puissance des femmes et la diversité
Daniel Bretonès a présenté à « Radio Notre Dame » le 18 septembre 2019 son approche transversale sur ces thématiques. Marie Ange de Montesquieu qui animait l’entretien lui a proposé de préciser le rôle qu’il attribuait à la confiance et notamment à la confiance numérique, et d’expliciter le sens profond de l’ouvrage.
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Peut-on envisager la fin des cycles économiques ?
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Le monde est actuellement dans une période de croissance du cycle de longue durée (ou cycle de Kondratiev ). Cette période est marquée par un développement de l’innovation dans des quantités de domaines : informatique, robotique, astronomie, études des micro- particules, médecine, écologie etc …et des pertes d’emploi dans les secteurs condamnés Cela provoque des réactions politiques chez les victimes de la transformation. C’était déjà le cas dans les années 30 du XIXème siècle ( transformation de l’industrie textile et révoltes des « Canuts « de Lyon). Ce fut le cas lors du développement des Chemins de fer, de l’automobile, de l’électricité, etc...
Par contre la période suivante du cycle de Kondratiev sera absolument euphorique, malgré des ralentissements techniques (cycles de Juglar). Les individus auront la conviction que « cela ne sera plus jamais comme avant » mais il faut tenir compte de deux éléments qui modifient les comportements
a ) Le premier est favorable. C’est la redécouverte de l’argument de Knut Wicksell selon lequel les crises sont dues non à une surproduction (sauf quelques cas d’espèces) mais à une sous-consommation. Cela entraîne la découverte que l’on pourrait corriger partiellement une crise par une émission monétaire. C’est la grande innovation de Ben Bernanke et Hank Paulson pour sauver le secteur bancaire, reprise par tous les pays du Monde. Déjà les gouvernements des pays riches pratiquent la « monnaie hélicoptère » » sous forme de « minimum vital ».
b) malheureusement ce développement Schumpetérien ( la destruction créatrice ) victimise, au début de la transformation économique, un grand nombre de gens. Leur réaction ne s’est pas fait attendre : la « montée » du populisme et l’appel au protectionnisme. Aussi pour comprendre l’évolution actuelle, il nous faut analyser les conséquences de l’augmentation de la masse monétaire, les problèmes posés par les risques climatiques et les dangers du protectionnisme.
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Classement de Shangaï : La France a du talent !
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- Écrit par Daniel Bretonès
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Comme tous les ans le classement de Shangaï fait apparaître les 10 universités les mieux placées dans lesquelles on ne trouve aucune française mais huit américaines et 2 anglaises…les françaises n’apparaissent qu’en 36ème place pour Sorbonne Université, 42ème place pour Paris Sud, 64ème place pour Normale Sup. Sur la base des critères scientifiques de ce classement orientés très fortement sur la recherche, Polytechnique et l’École des Ponts sont classées dans les 400 premières Universités mondiales !
Dans le classement 2020 Paris Sud apparaîtra sous l’appellation Paris Saclay compte tenu du regroupement en cours avec 13 autres partenaires universitaires, grandes écoles et instituts. L’augmentation attendue de la production scientifique de Paris Saclay compte tenu des apports d’institutions réputées devrait permettre d’améliorer sa place au classement mondial.
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Consentement à l'impôt et missions régaliennes de l'État
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- Écrit par Nadia Antonin
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Les devoirs des citoyens, qui peuvent être de nature juridique ou morale, constituent la contrepartie de leurs droits. De même, le pouvoir régalien de l'Etat n'implique pas que des droits mais aussi des devoirs.
D'aucuns définissent les droits régaliens ou pouvoirs régaliens (du latin jura regalia) comme des « marques de souveraineté dont dispose la royauté ou l'État ». Ils ont été clairement décrits en particulier au XVIe siècle par les penseurs de l'absolutisme. Ces droits consistent notamment à garantir la sécurité des citoyens (police, gendarmerie, armée), à définir le droit et rendre la justice, à assurer l'éducation et la santé des citoyens et à définir la souveraineté économique et financière, notamment en émettant de la monnaie. Pour financer ces fonctions régaliennes, l'État a recours à l'impôt. En effet, conformément à l'article 13 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 qui stipule que « pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés », les impôts, taxes, prélèvements obligatoires ou autres contributions ont avant tout pour but de permettre à l'Etat d'assurer ses missions.
Concernant cette relation entre le paiement de l'impôt et les services publics que l'on peut attendre en contrepartie, d'aucuns considèrent que ces services sont mal rendus et que l'impôt ne remplit pas pleinement son rôle. Il est devenu le correcteur des inégalités sociales au détriment du financement des investissements publics.
1 - Quid de la qualité des services publics en France face à une très forte pression fiscale ?
D'après le rapport publié en décembre 2018 par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la France figure parmi les 36 Etats membres où la pression fiscale est la plus forte. Avec 46,2 % de son produit intérieur brut (PIB) représenté par les prélèvements obligatoires en 2017, la France est passée devant le Danemark, qui passe en deuxième place avec un pourcentage de 46 % suivi de la Belgique, qui affiche un ratio de 44,6 %.
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