L’élite financière a-t-elle supplanté l’élite intellectuelle ?
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Le dictionnaire de l’Académie française donne du concept « élite » la définition suivante : « Ensemble de ceux, qui dans un groupe, une société, sont considérés comme les meilleurs : élite intellectuelle par exemple ». Par extension, au pluriel « Les élites sont ceux qui, dans une société, se distinguent par leurs mérites ».
Pour Vilfredo Pareto, qui a mis en relief la notion d’élite, toute société est divisée en deux groupes : les dirigeants (formant l’élite) et les dirigés. Sa définition de l’élite est proche du sens courant : elle comprend les « membres supérieurs » de la société, c’est-à-dire ceux qui ont les qualités éminentes apportant pouvoir et prestige. Il existe une élite au sein de chaque type d’activité.
Après avoir examiné le concept d’élite intellectuelle, nous évoquerons son effacement au profit de celui d’élite financière.
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Immobilier : l’amour des Français pour la pierre
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- Écrit par Nadia Antonin
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Bien que les Français aient un fort taux d’épargne (voir figure ci-après), ils sont peu enclins à investir. En effet, d’après les résultats d’une enquête annuelle menée par la société de gestion d’actifs Legg Mason en mai 2017 auprès de 17 pays (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Espagne, Italie, Allemagne, Suisse, Belgique, Suède, Hong Kong, Singapour, Japon, Taïwan, Chine, Brésil, Mexique et Australie), les Français se classent au dernier rang lorsqu’il s’agit d’investir leur épargne.
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Covid 19 : un missile intercontinental à charge virale s’abat sur l’écosystème Français de la santé ?
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- Écrit par Daniel Bretonès
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La gestion de la crise du Coronavirus, à côté du caractère directement mortifère et dramatique de la pandémie, a mis en exergue les lacunes de l’administration quant à la disponibilité des matériels de base (masques, blouses, gels, respirateurs, etc.) et à leur mise à disposition des professionnels soignants aux contacts des patients. Elle a montré cependant la réactivité de ces professionnels pour faire face à la hausse du nombre de patients en soins intensifs et en réanimation dans des conditions de soins difficiles et à risques compte tenu du sous-équipement.
L’économie de la santé constitue un écosystème formé par de nombreux producteurs d’équipements et de fabricants de principes actifs d’un côté, et des établissements de soins et des patients consommateurs de ces produits de l’autre. Dans la concurrence internationale les écosystèmes d’affaires se définissent par la capacité d’un pays à détenir un avantage comparatif par rapport aux autres Etats- Nations en localisant la création de valeur dans l’un de ses territoires pour faciliter la mise en réseau des partenaires publics et privés grâce à une proximité géographique [1]. Ces écosystèmes d’affaires sont bien au centre de la compétitivité des nations. La mondialisation des productions d’équipements et de principes actifs pharmaceutiques, qui a déplacé les frontières de la création de valeur, va-t-elle être freinée par les conséquences visibles du Covid 19 ? Allons-nous vers une remise en cause des fondements de la mondialisation ?
L’influence sociale des branches de reprise des cycles de Kondratieff
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Hyman Minsky a montré que l’évolution mondiale était marquée par des cycles économiques « inévitables » car le progrès économique pousse à un excès de « crédit » entraînant des Krachs à échéances régulières. On distingue habituellement les cycle de court terme ou Kitchin (environ 2 ans),de moyen terme ou Juglar (7 à 8 ans) et des cycles longs ou Kondratieff (de 30 à 40 ans) .Comme tous les cycles ces derniers présentent 3 périodes plus ou moins longues.
Au cours de la première, il y a « décroissance économique », inaugurée souvent par une crise boursière ( 1847 due à des hausses considérables des taux d’escompte en Angleterre (de 3 à 6 % en deux mois) et en France taux porté à 7,5 % « pour ralentir les sorties d’or vers les Etats-Unis », 1873 après la faillite de la banque « Jay-Cooke », Octobre 1929 à la suite d’une hausse du taux court par la Federal Reserve.
La crise crée un fort développement du chômage ( jusqu’à 30 %de la main d’œuvre aux USA ainsi qu’en Allemagne). Le creux du cycle est plus ou moins long suivant les mesures prises. Pour lutter contre cette situation on peut recourir à du protectionnisme mais cela aggrave et mondialise la récession, ( La loi « Hawley-Smoot » de 1930 a internationalisé la crise de façon dramatique). On peut aussi prendre des mesures « keynésiennes » au sens où l’investissement de l’Etat permet d’améliorer l’emploi (la Tennessee Valley Authority en 1933 est un exemple pré keynésien qui a été une grande réussite dans une région assez pauvre.). Il est certain que cette période de crise a été très longue puisque l’essor américain n’a vraiment commencé qu’avec le début de la guerre.
La troisième partie du cycle de Kondratieff, correspond toujours à un renouveau d’ innovations . Ainsi le cycle 1789-1847 a accompagné dans sa phase de croissance le réveil industriel et la machine à vapeur. Le cycle suivant1848-1896 a été une grande période pour les chemins de fer et l’Acier. 1896-1929 a vu se développer l’électricité, l’automobile et les industries chimiques. Les années 1929-1975 ont été marquées par le développement de l’informatique et de la robotique et la période 1975-2007 a vu une explosion d’innovations en informatique, (Mégadonnées, intelligence artificielle), chimie, nanotechnologie, génétique etc.
Si l’on compare deux cycles de Kondratieff 1789-1848 et l’actuel commencé en1975 en partant des sommets atteints dans son cycle avec celui du Kondratieff suivant, on trouve des zones 1814-1873 et 1929- 1944 qui se ressemblent, commençant par des baisses très fortes culminant aux Krachs de 1847/1848 et de 2007/2008. Ainsi on voit apparaitre les trois périodes de déclin :1814/1848 et 1975 /2007 (avec des sursauts de reprise comme en1990/2000.), et des périodes d’essor comme sous la troisième république à ses débuts et la période actuelle. Dans les deux cas on voit se créer une séparation entre les milieux manuels qui s’appauvrissent et les milieux intellectuels qui s’enrichissent considérablement laissant à l’abandon la classe intermédiaire. Il nous faut approfondir l’analyse de ces deux périodes en voyant ce qui les distingue, puis voir comment le schéma théorique de la croissance à long terme est modifié par les nécessités écologiques et le « Coronavirus ».
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