Michel Roux, notre Vice-président, nous a quitté très récemment. Une bénédiction en l’église Saint Jean-Baptiste de Grenelle a réuni ses proches et amis dont plusieurs membres de l’ANDESE le 9 avril dernier.

Michel, des éloges nombreux sont parvenus au siège de notre association l’ANDESE, depuis l’annonce de ton grand départ. Les qualificatifs te décrivant sont : Ouverture d’esprit, gentillesse, humour, qualités humaines, ami dévoué, un grand monsieur d’une richesse humaine et intellectuelle hors normes.

Aujourd’hui nous perdons un ami, un universitaire et un auteur qui a marqué de son sillon et à sa manière l’économie et a laissé un souvenir fort à tous ceux qui l’ont connu.

C’est dans cette association l’ANDESE, que nous nous sommes connus Michel et moi-même il y a près de 30 ans. Ce furent 30 années de collaboration, d’échanges, de partage constructifs autour de l’économie et de ses réalisations .Tu es devenu un pilier incontournable de notre association que tu as contribué à enrichir et à développer.

Tu as été banquier puis universitaire à Sorbonne Paris XIII, ce qui est un parcours rare. Tu en es devenu le doyen puis le doyen honoraire en étant admiré de tes pairs. Tu as développé des formations initiales et en alternance notamment en Finance. Tu as également dirigé la mise en valeur des recherches issues de cette université que tu as faites fructifier.

Le professeur que tu étais s’investissait :

• dans des colloques ou il était un orateur apprécié sachant manier l’humour,
• dans des revues, dont VSE la revue de l’ANDESE que tu as dirigée en tant que Rédacteur en chef.
• Tu t’exprimais dans des Tribunes et puis cela ne te suffisait pas, tu t’es mis alors à écrire sur : les banques, les institutions mutuelles et de crédit, la finance éthique et la finance durable.

Ton dernier ouvrage édité par les Éditions ESKA est encore sous presse à l’instant et avec ton sens de l’humour tu l’as intitulé :« Sortie de crise ou crise de la sortie » dans une formulation à la Pierre Dac que tu appréciais tant !

Michel, l’Aveyronnais que tu étais, était d’une grande constance. Je sais que tu étais fier de tes racines et tu retrouvais tous les étés « Saint Affrique » ton fief, avec grand plaisir comme tu me le disais.

Ta foi chrétienne celle que j’ai connue et que tu nous a fait connaître dans ton engagement envers « l’homme et l’économie » tu l’exprimais dans ta façon de vivre et dans tes écrits.

• La finance éthique et la création du groupe de recherche en Finance éthique à Montréal que tu as co-fondé avec des universitaires québécois c’était une manière de réagir contre les excès de la finance spéculative après la crise des subprimes qui a dévasté l’économie Européenne et Nord-américaine.
• Ton travail sur l’intérêt des banques mutuelles et du crédit coopératif c’était pour développer ces outils financiers au bénéfice de ceux qui disposent de peu ou de très peu, cela pour rendre l’économie plus sociale et plus solidaire.
• Tes écrits sur la finance durable, également diffusés dans une édition anglaise, soulignent ton souci de la préservation de la planète et d’une meilleure utilisation de ses ressources.

Pour résumer « un homme de cœur, un homme des grandes causes, un homme engagé pour le bien de ses prochains et qui les a aidés à sa façon » !

Nous t’accompagnons ainsi que tes proches de nos pensées les plus affectueuses.

Au revoir et Repose en Paix.