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Catégorie : Nadia Antonin
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L'économie française va mal : un taux de chômage élevé, un blocage du marché du travail, un fort taux d'endettement, un profond déséquilibre de la balance commerciale, une croissance "molle", une menace du régime des retraites, un déficit des comptes sociaux …A ces maux, se rajoutent la défiance, l’insouciance, le laxisme, l’irresponsabilité, etc.

Le rebond de l’épidémie de coronavirus en France, deuxième pays de l’Union européenne le plus touché derrière l’Espagne et devant l’Italie qui semble bien gérer la reprise du virus, confirme les problèmes de la société française.

Dans ce contexte, peut-on espérer un rebond économique ?

1 - Les freins liés aux comportements

La France a beaucoup changé. Elle souffre désormais d’un certain nombre de maux résultant de l’effacement des valeurs traditionnelles : le respect, le sens de l’effort, le don de soi, l’appartenance solidaire à un groupe ont laissé la place à l’individualisme, à l’insouciance, au laxisme, à l’irresponsabilité et à la médiocratie.

A - Individualisme : le citoyen français semble être gagné par l’égoïsme et l’indifférence

Pour les Anciens, l’homme est naturellement sociable et l’individu ne se conçoit pas en dehors du cadre de la cité : « Les individus, écrit Aristote dans les Politiques, ne sont que les parties intégrantes de la société (…) toutes inutiles si on les désassemble, pareilles aux mains et aux pieds qui, une fois séparés du corps, n'en ont que les noms et l'apparence sans la réalité ». Ce sont les Modernes qui ont inventé le concept de contrat social passé entre des individus autonomes et calculateurs. A une conception holiste de la société chère à Emile Durkheim où l’individu n’est que le simple support de normes et valeurs collectives, succède une conception individualiste selon laquelle l’individu constitue la valeur suprême. Mais cette approche individualiste ne présente pas que des avantages. Tocqueville, de nombreux sociologues, puis aujourd’hui un certain nombre de philosophes ont montré les dangers auxquels sont exposés les sociétés individualistes. Ainsi pour Tocqueville, l’individualisme n’est pas une force mais au contraire une faiblesse. Dans son ouvrage intitulé « De la démocratie en Amérique », il avertit des dangers potentiels du désintérêt pour la politique et de la désagrégation sociale. Il écrit entre autres : « L’individualisme est un sentiment réfléchi qui dispose chaque citoyen à s’isoler de la masse de ses semblables de telle sorte que, après s’être créé une petite société à son usage, il abandonne volontiers la grande société à elle-même. ».

Pour le philosophe Dominique Lecourt, auteur de l’ouvrage intitulé « L’égoïsme – Faut-il vraiment penser aux autres ? », l’égoïsme est aujourd’hui au goût du jour. Cet état d’esprit s’accorde bien avec l’individualisme moderne, une valeur sûre dans les démocraties occidentales « où l’individu est tenu pour souverain, mais en même temps désingularisé et sans histoire ». L’auteur distingue un double égoïsme : celui qui naît de l’esprit de compétition et celui qui se manifeste par l’indifférence de chacun et de tous.

B - L’insouciance, le laxisme et la médiocratie

Hausse de la cybercriminalité et insouciance numérique.
L’insouciance numérique a pour corollaire une hausse de la cybercriminalité qui a un coût élevé non seulement pour les entreprises mais pour la société tout entière.

La pandémie de coronavirus n’a pas arrêté le crime organisé, bien au contraire. D’après l’Agence policière européenne, Europol, les cas de cybercriminalité, de fraudes, de vols et de contrefaçons ont augmenté notamment pendant la période de confinement.

L’essor de la numérisation et la recrudescence des cyberattaques de plus en plus sophistiquées infligent aux entreprises des dommages dont les coûts sont de plus en plus élevés. En France, la facture moyenne pour les cyberattaques s’élève à 8,6 millions pour les entreprises françaises selon la dernière étude internationale d’Accenture Security et du Ponemon Institute publié début 2019. Face à ces importants dégâts, « ne sachant par où commencer pour améliorer leur sécurité informatique, les dirigeants ne font … rien », souligne Tanguy de Coatpont, directeur général France de Kaspersky Lab. Ce dernier rappelle que « pour réduire les attaques, de nombreuses mesures très basiques peuvent être mises en œuvre comme une bonne hygiène informatique (mots de passe solides, mises à jour fréquentes, etc.). Ces mesures ne coûtent rien à l’entreprise. Par ailleurs, nous observons que la moitié des entreprises ne forment pas leurs employés à la sécurité informatique, alors que les salaries constituent le maillon faible en matière de sécurité informatique.

Pour ce qui est des particuliers, leur négligence en matière de cybersécurité explique la majorité des piratages. Un internaute sur deux continuerait de répondre aux courriels d’hameçonnage ou « phishing ». Dans le domaine des cartes bancaires, les porteurs ne prennent pas toujours les précautions nécessaires, car ils savent qu’ils seront remboursés par leur banque. Ces négligences coûtent cher à la collectivité.

La hausse vertigineuse de la cybercriminalité prouve que la croissance des TIC ne s’accompagne pas toujours de mesures de sécurité préventives pour riposter aux attaques. D’où la nécessité impérieuse d’adopter le principe de « précaution numérique ».

La France jugée trop laxiste

Le professeur Éric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris déclarait récemment « qu’en France, nous sommes d’un grand laxisme ». Durant les vacances d’été, il y a eu un important relâchement caractérisé notamment par le non-respect de la distance physique. Certains vacanciers ont organisé des évènements familiaux avec des centaines de personnes, se sont entassés sur les plages, etc. Face cette insouciance estivale, la France n’est pas à l’abri d’une reprise incontrôlée de l’épidémie. Nous allons devoir payer pour des individus insouciants, laxistes, irresponsables et inciviques. N’ayant rien changé à leurs habitudes, ces derniers mettent la vie d’autrui en danger. Une journaliste polonaise, Gazeta Wyborcza, dénonce l’irresponsabilité choquante des Français et de leur gouvernement face à la crise sanitaire. D’après la sociologue Nelly Mauchamp, « notre désobéissance tire ses racines de notre éducation mais aussi d’un rapport particulier à l’autorité ».

Cela étant, l’incivisme de certains citoyens ne doit pas conduire à des postures dictatoriales de la part de ceux qui nous gouvernent. Il faut rétablir la confiance que la crise de la Covid-19 a mise à rude épreuve, s’adresser aux citoyens comme à des adultes responsables. Johann Chapoutot, professeur d’histoire contemporaine à la Sorbonne écrit : « Alors qu’Angela Merkel s’adresse à la raison des citoyens, Emmanuel Macron parle à des enfants ».

S’agissant de la gestion de la crise par l’exécutif, les critiques sont nombreuses. Et tout d’abord, certains économistes dénoncent un autoritarisme sanitaire qui est le fruit d’un laxisme sanitaire avant la pandémie. En effet, les politiques économiques menées par la France ne lui ont pas permis d’être prête pour affronter la crise du coronavirus. Selon un sondage Elabe effectué le 25 mars 2020, 73 % des Français pensent que la France n’était pas prête pour faire face au coronavirus. Par ailleurs, une majorité d’entre eux estiment que nos dirigeants ont trop tardé à prendre les mesures nécessaires et que la crise est mal gérée. Ils dénoncent de nombreux manquements comme par exemple les contrôles trop laxistes dans les aéroports français et pointent du doigt des déclarations contradictoires ou attitudes incompréhensibles. Ainsi, lorsque la France manquait cruellement de masques, les autorités sanitaires déconseillaient l’utilisation des masques pour les personnes ne présentant pas de symptômes, voire pour les personnes en bonne santé. Le 4 mars 2020, Jérôme Salomon, directeur Général de la Santé déclarait que « les masques n’avaient aucun intérêt pour le grand public ». De même, l’ex-Premier ministre Edouard Philippe jugeait que « le port de masque en population générale dans la rue, ça ne servait à rien ». Enfin, Madame Sibeth Ndiaye, ex-Porte-parole du gouvernement déclarait en mars 2020 « qu’à l’heure actuelle le masque ne servait à rien mais il deviendrait obligatoire une fois les stocks réapprovisionnés ». Désormais, nous sommes obligés de porter le masque même dans des lieux très peu fréquentés ! En revanche, que font les autorités politiques pour empêcher les rassemblements de milliers de personnes qui accroissent les cas de contamination et qui par ailleurs troublent souvent l’ordre public par leurs actions violentes ? Autre exemple : certains pays ont interdit de fumer dans la rue en mettant en avant le fait qu’un fumeur inhale très profondément et expire d’avantage d’air qu’un autre individu. Il existe le risque de transmission par aérosol. La France en revanche autorise de fumer dans la rue !

La formule « laissez- faire, laissez- passer », si chère aux Physiocrates, n’a rien à voir avec le « laisser-faire » auquel certains font allusion. Une société ne peut exister sans règles. Tout citoyen est obligé de respecter les lois afin de permettre une vie en société organisée et d’éviter le développement de la loi « du plus fort » conduisant à la violence. Il ne faut pas sombrer dans une situation anarchique dans laquelle chacun agit selon son bon plaisir, sans se soucier de la règle commune. Ce devoir des citoyens de respecter la loi constitue la contrepartie des droits garantis par l’État, notamment en matière de sécurité et de respect de l’ordre public. Il est du devoir de l’État français de lutter efficacement et de façon ferme contre l’explosion de la violence et de la criminalité.

C - La médiocratie

S’agissant du système de médiocratie qui encourage la médiocrité, il faut impérativement en sortir et redonner ses titres de noblesse au mérite afin de mettre un terme au décrochage de la France. Alain Deneault dans son ouvrage « la médiocratie » écrit : « Rangez ces ouvrages compliqués, les livres comptables feront l’affaire (…). Atténuez vos passions, elles font peur. Surtout, aucune « bonne idée », la déchiqueteuse en est pleine (…). Les temps ont changé. L’assaut a bel et bien été lancé et couronné de succès : les médiocres ont pris le pouvoir ».

Il est urgent de lutter contre cette médiocratie et de faire renaître le modèle méritocratique qui, comme le souligne la sociologue Marie Duru-Bellat dans son ouvrage « Mérite contre justice », « se révèle central pour les sociétés démocratiques » (…) et, « apparaît pour les sociétés, comme le garant de la meilleure combinaison possible entre efficacité et justice sociale ».

Le principe de la méritocratie, inscrit dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (voir article 6) est capital dans l’imaginaire républicain. Il tend à promouvoir les individus au sein de différents corps sociaux (école, université, grandes écoles, institutions civiles ou militaires, monde du travail, administrations, Etat, etc.) en fonction de leur mérite et non d’une origine sociale ou d’un réseau de relations comme le système de « copinage ».

Face au modèle méritocratique, que penser de la discrimination positive ? Face à ce dilemme, d’aucuns soulignent les effets pervers de la discrimination positive comme par exemple :

 2 - Les défis

A - Restaurer la confiance et le civisme

Si nous voulons sortir de la crise sanitaire et faire repartir l’appareil économique, il faut rétablir ces deux valeurs qui ont hélas disparu dans notre pays.

En 1976, Alain Peyrefitte publie un essai dans lequel il cherche à comprendre les causes profondes du mal français. La question centrale de cet essai consiste à rechercher la cause première du développement et du sous-développement. Puis, l'auteur poursuit ses réflexions dans un ouvrage intitulé « La société de confiance : essai sur les origines et la nature du développement » dans lequel il souligne que les mentalités et les comportements sont peut-être le principal facteur du développement économique. Pour les économistes Yann Algan et Pierre Cahuc, le déficit de confiance réduit significativement l’emploi, la croissance et surtout l’aptitude des français au bonheur.

Pour sortir de cette société de défiance, le pouvoir exécutif doit éviter les discours contradictoires et la mentalité française doit changer. En effet, sans un changement radical de l'état d'esprit français, le malaise qui règne dans la société française va perdurer malgré toutes les mesures qui pourront être prises dans les domaines économique et social.

Par ailleurs, le civisme économique est la base du redressement économique de la France. Il comprend notamment :

B - S’affranchir de la dépendance aux autres pays et reconquérir notre souveraineté économique

Comme le reconnaît le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, « l‘épidémie change la donne de la mondialisation et montre que, dans certaines filières, les difficultés d’approvisionnement peuvent poser un problème stratégique ». Il cite les batteries électriques (à 95 % asiatiques) ou les principes actifs à la base des médicaments (80 %). S’y ajoutent les terres rares indispensables aux produits haute technologie, panneaux solaires, matériels électriques, composants électroniques. Après des décennies de délocalisations, il est temps de reconquérir notre souveraineté. Elle est devenue essentielle non plus seulement à notre sécurité, mais aussi à notre santé, à notre alimentation, à notre industrie et à notre économie. Il nous faut retrouver l’indépendance dans les domaines évoqués précédemment.

C - Enrayer la fuite des cerveaux

Un rapport de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) Paris – Ile de France intitulé « Fuite des centres de décision, quelles réalités ? déplore la fuite des cerveaux, des états-majors, des sièges sociaux, des centres de décision, etc. Nous pouvons lire entre autres dans ce rapport : « A en croire la chronique, la France se viderait peu à peu de sa substance… ».

Cette nouvelle émigration est surtout le fait de Français qui ont réussi ou veulent réussir. Un rapport du Sénat intitulé « La fuite des cerveaux : mythe ou réalité ? » énumère les différentes catégories d’exilés économiques évoquées par le journal Le Point : « des patrons qui délocalisent leur entreprise pour fuir des charges trop lourdes, des particuliers qui mettent leur fortune à l’abri d’un fisc trop gourmand, mais surtout une génération de jeunes qui, de plus en plus, s’expatrient pour profiter ailleurs, à Londres, aux États-Unis, en Asie, de miracles économiques prometteurs et échapper aux lourdeurs de l’emploi et du fisc à la française ». Comme le souligne le rapport du Sénat, le départ de jeunes diplômés, de cadres ou d’entrepreneurs français à l’étranger constituent pour la France « une perte non négligeable. Loin de contribuer au rayonnement de la France à l’étranger, leur départ est le signe visible d’une moindre compétitivité du territoire national. Qu’ils aillent chercher à l’étranger des marchés en expansion, un environnement professionnel plus porteur ou une fiscalité plus accueillante, ces expatriés vont là où ils estiment que leurs talents se développeront le mieux ». A ces motifs à l’origine d’un exode massif, on peut rajouter la fâcheuse tendance qui règne aujourd’hui en France et qui consiste à sacraliser les universités américaines au détriment des grandes écoles et universités françaises.
Pourquoi vouloir dévaloriser les diplômes français ? Cette incapacité de la France à reconnaître les véritables talents est très préjudiciable. Non seulement, les personnes brillantes et motivées vont voir ailleurs mais la réussite basée sur des ronds de jambe crée un climat particulièrement malsain et contre-productif.

D - Mettre un terme à la « société d’assistés »

La politique d’assistanat est trop développée en France. Avec un tiers de la richesse nationale consacrée à la protection sociale, soit 727,9 milliards d'euros en 2017, la France reste le pays le plus généreux d'Europe, indique une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), le service statistique du ministère de la santé et de la solidarité. D'aucuns parlent de la France comme « la patrie des mille et une allocs ! ». Plutôt que travailler, certains ne comptent que sur les aides sociales. Éric Brunet, auteur de l'Obsession gaulliste publié en 2017, conclut dans son ouvrage que « la générosité publique française, la plus importante du monde, donne mais n'apprend pas ». Au lieu de développer sans cesse l’assistanat, il faut redonner au travail ses titres de noblesse en mettant en place des stratégies qui fournissent les incitations nécessaires pour travailler et qui permettent d’en finir avec l’assistanat qui coûte très cher à la nation. L’assistanat est un encouragement à la paresse, une négation de la liberté et de la responsabilité de l’individu, un manque de dignité, une aliénation.

Des économistes, hommes politiques et journalistes répondant à une certaine idéologie et disposant d’un niveau de salaire très élevé ou d’une importante fortune mobilière et immobilière, se donnent bonne conscience en focalisant leurs déclarations et leurs actions sur la lutte contre les inégalités au détriment des classes moyennes. Ils prônent chaque jour un plus d’égalitarisme tout en défendant secrètement leurs rentes et privilèges. L’objectif recherché par ces idéologistes est-il de faire disparaître les classes moyennes pour n’avoir que des nantis et des nécessiteux ? Ce n’est pas avec de telles attitudes que nous pouvons espérer faire redémarrer l’appareil économique et redresser notre économie. La chute du système soviétique a démontré les risques et l’échec de tout système bâti sur le principe de l’égalitarisme qui a entraîné la disparition des classes moyennes. Dans l’ouvrage « Pathologies politiques françaises », Alain Duhamel souligne que l’égalitarisme est la pathologie la plus nocive de la société française. Pour ce politologue, le culte de l’égalitarisme est devenu un fléau. Il écrit : « La France voulait se grandir en devenant la patrie de l’égalité ; elle se rabougrit en étant le bunker de l’égalitarisme ». De même Jean-Paul Delsol dans son ouvrage « Eloge de l’inégalité » déplore que l’égalité soit devenue l’obsession maladive de notre monde. Il pense que nos sociétés - et en particulier la société française -se consument dans un égalitarisme destructeur, clé de toutes les politiques et bouc émissaire de tous nos maux.  Une société qui développe l’assistanat et qui ignore les talents est en péril.

3 - Conclusion

Dans un ouvrage collectif intitulé « Le malaise français, comprendre les blocages d'un pays » sous la direction d'Eric Fottorino, des écrivains, sociologues, historiens et économistes explorent les causes et les manifestations du malaise français. Pour ces auteurs, la France a mal à sa justice, à son administration, à ses emplois, à son école et à sa jeunesse, à son agriculture, à son industrie, à son histoire, à sa langue, à sa culture.

Face à ce constat, un changement profond de notre modèle économique et social avec la mise en œuvre de profondes réformes structurelles s’impose. Mais pour que ces réformes soient un succès, il faut un changement profond des mentalités. Dans son ouvrage intitulé « What’s wrong with France », l'avocat Laurent Cohen-Tanugi déclare que la France doit changer d'état d'esprit. Il est urgent de relever les défis car avec la crise de la Covid 19 la question de la fracture entre les pays du Nord et les pays du Sud au sein de l’Union Européenne (UE) est réapparue. A cet égard, certains nous classent dans le bloc des pays qualifiés de « cigales » qui connaissent de nombreux problèmes comme le surendettement, le manque de confiance et un fort taux de chômage.

4 - Glossaire

Assistanat : Le fait d'être aidé, assisté ou secouru par des organismes publics ou privés.

Cybercriminalité : Ensemble des infractions pénales qui sont commises via les réseaux informatiques, notamment, sur le réseau Internet.

Délocalisation : Fait pour entreprise de transférer une partie de ses activités, de ses capitaux ou de ses employés vers un autre pays.

Désindustrialisation : Action de réduire ou de faire disparaître une ou des activités industrielles.

Égalitarisme : Doctrine politique ou sociale qui préconise l’égalité absolue entre les hommes, une redistribution égale de l’ensemble de la richesse nationale à l’ensemble des individus.

Fraude fiscale : Soustraction illégale de tout ou partie de la matière imposable d’un contribuable.
Note : Ne pas confondre avec l’évasion fiscale qui consiste à contourner ou diminuer l’impôt en profitant des possibilités offertes par les règles fiscales ou leurs lacunes.

Hameçonnage (phishing) : Envoi massif d'un faux courriel, apparemment authentique, utilisant l'identité d'une institution financière ou d'un site commercial connu, dans lequel on demande aux destinataires, sous différents prétextes, de mettre à jour leurs coordonnées bancaires ou personnelles, en cliquant sur un lien menant vers un faux serveur Internet, copie conforme du site de l'institution ou de l'entreprise, où le pirate récupère ces informations, en vue de les utiliser pour détourner des fonds à son avantage.

Médiocratie : Pouvoir détenu, influence exercée par des médiocres.

Optimisation fiscale : Technique qui consiste à utiliser tous les moyens légaux disponibles pour réduire la charge fiscale.
Note : L’optimisation fiscale se distingue de la fraude fiscale.

Pandémie : Épidémie qui touche la population de tout un continent, voire du monde entier.

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