HOMMAGE A NORBERT BEYRARD
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- Écrit par Daniel Bretones
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Norbert Beyrard nous a quitté le 13 février dernier à l’âge de 91 ans après une vie nourrie d’engagements et de combats pour la liberté et pour le développement des sciences au service de l’homme.
Très tôt il s’engage dans la résistance puis au sein des SAS (Special Air Service) ou il participe à la libération des Pays Bas. Parachuté derrière les lignes de front il mettra à mal avec ses camarades une unité de SS. Les Pays Bas le décorent alors de la plus haute distinction du Royaume « La croix de Bronze ».
Docteur ès Sciences il participe dans les années 1960 à l’élaboration de la dissuasion nucléaire française.
En 1981 il soutient sous la direction du Prix Nobel d’Economie, Jan Tinbergen, sa deuxième thèse sur : « Information et technologie - Contribution à une étude épistémologique de la technologie ».
Cet engagement Norbert Beyrard l’a mis en œuvre au sein de l’ANDESE dont il a été un Président charismatique dans les années 1980 et 1990 tout en animant sa société de Conseil. Ses compétences en économie l’ont amené à travailler avec Michel Rocard, alors Premier Ministre, sur le développement économique de la France et à lancer puis à animer de nombreux colloques sur des sujets variés liés à l’économie et à la gestion des entreprises.
Comme il me l’avait confié je vais mettre mes connaissances et mes compétences au service d’un combat fondamental pour l’humanité, la lutte contre le cancer.
Ses recherches ont permis d’aboutir à la destruction ciblée de tumeurs cancéreuses. S’il n’a pas eu le temps de voir les développements rendus possibles par ses travaux l’œuvre accomplie est considérable.
L’ANDESE est fière de son ancien Président et nous garderons l’image d’un homme souriant, accueillant, à l’écoute et aux échanges riches et passionnants.
Nos pensées et nos condoléances vont également à ses proches qui ont eu la chance de mieux connaître cet homme hors du commun.
Le populisme, l’inflation et les taux
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Le populisme a trois caractéristiques : il est démagogue, nationaliste et mercantiliste.
a) Pour convaincre les milieux populaires, les candidats populistes promettent de fortes hausses de salaires (contre Hilary Clinton, Sanders proposait de faire passer le minimum social horaire de 7 dollars à 15). De même ils attaquent les responsables des gouvernements au pouvoir (appelés « élites », la « finance » ou « Wall Street ») coupables de n’avoir pas pris les mesures démagogiques maintenant proposées.
b) Le Nationalisme Populiste consiste à rejeter les difficultés du Pays sur les « étrangers », les « minorités locales laïques ou religieuses » ou même ceux qui ont un niveau élevé de richesses (certainement accumulées au détriment des « vrais travailleurs »). Il suffit à ce sujet de relire l’analyse de Thomas Piketty (qui fait simplement abstraction de la « redistribution sociale »).
c) Le mercantilisme rend les individus favorables à la protection sur le plan économique pour réduire les importations et améliorer la production interne mais il est désireux quand même d’améliorer les exportations (toujours pour améliorer la production interne).
On voit ainsi comment voudraient se comporter l’Angleterre post Brexit (c’est-à-dire dès Mars prochain) ou Donald Trump dès le 20 janvier 2017 ou Beppe Grillo du Mouvement des 5 étoiles s’il réussit à prendre le pouvoir.
Mais ils se heurtent aux réalités économiques et politiques : D’une part nous sommes au creux d’un mouvement de type « Kondratiev » c’est-à-dire au cœur d’une mutation économique où les industries de main d’œuvre non spécialisées sont peu à peu remplacées par des usines robotisées et où les nouvelles innovations commencent à se mettre en place.
Certes les politiques d’extension de la masse monétaire viennent de provoquer une reprise assez forte aux États Unis, en Angleterre et en Allemagne, moyenne en Espagne, assez faible en France. Ce dernier cas est très particulier. Il y a à la fois une hausse des salaires, une des plus fortes des pays riches et en même temps il y a baisse du niveau de vie car les besoins (informatique, vacances, etc.) augmentent plus vite que les hausses de salaires.
Les Banques Centrales sont dans une situation difficile. Leur relative « Indépendance » les oblige à raisonner en termes économiques face à des gouvernements dominés par leur idéologie. Aussi est-il très difficile de prévoir quel sera le degré d’inflation que les pratiques populistes vont entraîner dans les pays gouvernés par des populistes (Hongrie, Pologne, U.S.A.) ou même influencés par eux (Brexit anglais, échec du référendum de Matteo Renzi) et comment les Banques Centrales vont manœuvrer les taux pour limiter les dégâts dus aux politiques gouvernementales.
Ce sont ces deux points qu’il nous faut examiner.
2017 : De nouvelles orientations favorables à la croissance et à l’emploi seront-elles mises en œuvre ?
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- Écrit par Daniel Bretonès
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La priorité des Français est le redémarrage de la croissance économique pour augmenter le nombre d’emplois et réduire le chômage.
Les TPE, PME et ETI jouent un rôle majeur dans la création d’emplois. Il n’est pas inutile de retourner dans un passé proche pour voir qu’il n’est sans doute pas difficile de faire mieux pour les nouvelles équipes qui seront aux commandes du pays et pour cinq ans à partir de Juin 2017.
Cet article reprend des thématiques développées dans le N° 201 de « Vie & Sciences de l’Entreprise » et diffusé en décembre 2016.
https://www.cairn.info/revue-vie-et-sciences-de-l-entreprise.htm
Un nouveau fléau : le logiciel de rançon ou "ransomware ?
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- Écrit par Nadia Antonin
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La cybercriminalité progresse constamment. La société Symantec dans son rapport annuel de 2015 sur l'évolution des menaces informatiques dans le monde a souligné l'accroissement de plus de 36% des logiciels malveillants par rapport à 2014. En dix ans, on serait passé d'environ 22 000 à 430 millions de logiciels malicieux. Parmi ces menaces de cybersécurité, une nouvelle attaque a fait son apparition : le "ransomware" ou logiciel de rançon.
Selon le rapport annuel sur la cybercriminalité d'Europol intitulé "The 2016 Internet Organised Crime Threat Assessment (IOCTA)", le "ransomware" est désormais la cybermenace la plus utilisée sur le continent. En outre, une étude du Club des experts de la sécurité de l'information et du numérique intitulée "Le baromètre de la cybersécurité des entreprises", publiée en janvier 2016 relate que 61% des entreprises interrogées en France ont été victimes de rançons. Enfin, selon le FBI, les menaces de ce type ont rapporté à leurs auteurs plus de 209 millions de dollars sous forme de rançons au cours du seul premier trimestre de 2016.
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