Croissance économique et numérique
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- Écrit par Bernard Biedermann
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Par définition, la croissance économique se mesure par le taux d’augmentation plus ou moins régulier, sur la durée, du Produit Intérieur Brut (P.I.B.) exprimé en volume, c'est-à-dire au prix de l’année précédente. On peut ainsi faire des graphiques, par région, par pays, ou par groupes de pays, dans le but de constater l’évolution de l’activité économique sur par exemple plusieurs décennies. L’analyse de la courbe d’évolution du PIB doit tenir compte du fait que dans le temps, la structure de la production (agriculture, industrie, services…) se modifie en permanence. De plus, comme pour toute mesure il y a une marge d’erreur (collecte des chiffres, revenus non déclarés, travail au noir,… et depuis quelques années ce que l’on appelle l’économie collaborative d’échange). On fait alors l’hypothèse que sur les résultats d’années qui se suivent, le niveau de la marge d’erreur demeure le même.
Remettre l’économie Française sur le chemin de la croissance
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- Écrit par Daniel Bretonès
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Allocution prononcée par Daniel Bretonès à l’occasion du
Prix de thèse 2016 de l’ANDESE
Hôtel de l’Industrie - Le 14 juin 2017
Mmes et MM. les Professeurs
Mmes et MM. les Présidents et Directeurs généraux
Mmes les Recteurs
Chers adhérents et chers amis…
Je suis heureux de vous accueillir pour ce Prix de thèse 2016 de l’ANDESE qui marque l’excellence académique et la qualité de la recherche Française dans l’ensemble de ses Ecoles doctorales. Je tiens à préciser que le Prix de thèse ANDESE est le plus ancien Prix de thèse décerné en Economie et en Sciences de Gestion.
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Le Bitcoin : une monnaie virtuelle au service de la cybercriminalité
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- Écrit par Nadia Antonin
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En pleine crise financière et face à la défiance des monnaies traditionnelles, on a assisté à l'apparition d'une nouvelle monnaie virtuelle, le Bitcoin. Mais ce dernier a attiré non seulement ceux qui recherchent des valeurs refuges mais également des cybercriminels. L'exemple le plus récent est l'attaque informatique de portée mondiale qui s'est produite le vendredi 12 mai 2017 et qui a infecté plusieurs dizaines de milliers d'ordinateurs dans 99 pays via le "rançongiciel ou ransomware". Ce logiciel malveillant a verrouillé les fichiers des utilisateurs et a forcé ces derniers à payer 300 dollars (275 euros) pour en retrouver l'accès.
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L’Avenir des Marchés financiers
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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L‘investissement nécessite un emploi de fonds. Les investisseurs peuvent les posséder au départ, les emprunter à d’autres particuliers, à des banques etc. Mais il existe une autre possibilité : répartir le capital ou les dettes en montants minimes. C’est de la « titrisation » avant la lettre. En France, pays de Droit, on distingue habituellement les Actions représentatives d’un Droit de Propriété et les Obligations qui sont une Dette. En Angleterre on les analyse en fonction de leur usage. Ainsi Joan Robinson déclarait, dans les années 50, que la différence entre actions et obligations venait de la nature de leur rendement, l’un variable, l’autre fixe. C’était le cas autrefois avant que l’imagination des financiers ne tente de rapprocher les deux types majeurs de titres. Il y a une différence cependant pour l’utilisateur : l’emprunteur en Obligations doit les « rembourser » d’où la faveur française pour l’inflation qui « éponge » les dettes.
Ces produits classiques « titrisés » étaient accompagnés par des opérations spéculatives : marchés à terme avec la possibilité de « reports » et quelques « primes » pour des opérateurs désireux de limiter leurs risques (du moins pour les acheteurs). Or il existait à Chicago un marché très particulier celui des matières premières sur lequel les producteurs venaient couvrir leurs ventes futures par des opérations « à terme » et des « options ». Sanders a imaginé d’appliquer aux marchés traditionnels les techniques des marchés de Chicago et le Marché Financier s’est emparé des opérations à terme sur tous les produits qui jusqu’alors n’entraient pas dans ce Marché. Ainsi le Marché Financier s’étend maintenant au secteur de l’Assurance, par exemple vers des secteurs naturellement non financiers comme les risques de catastrophes naturelles ou d’anomalies climatiques.