Quel avenir pour l'assurance maladie ?
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- Écrit par Bernard Biedermann
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Même si les projets d’une réforme complète de l’assurance maladie ne passionnent pas encore les foules, il serait souhaitable que les politiques s’y intéressent de plus près. Et ceci pour au moins trois raisons : un déficit chronique dont on ne voit pas la fin, une dégradation de la qualité des soins notamment à cause de la désertification et, l’évolution de la pratique médicale.
Pour certains, la philosophie du « médecin de famille » est en voie de disparition à cause, de la pluridisciplinarité des soins, de la croissance continue des innovations techniques, d’une population vieillissante et de la nécessité de la prévention. Ainsi, la priorité d’accès aux soins est de plus en plus différente d’un individu à l’autre; la demande du sportif de haut niveau n’est pas comparable à celle du senior.
Mais la préoccupation de l’économiste est avant celle du déficit qui devrait atteindre 14 milliards en 2020 ! Les défauts et dérives du système actuel sont bien identifiés : faible responsabilisation du corps médical et des assurés, complexité et coûts excessifs des services administratifs, management rigide et surtout, contrôles de gestion et maîtrise des budgets velléitaires.
L'intelligence collective au service de la performance dans les entreprises
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- Écrit par Nadia Antonin
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Dans un monde où la relation devient prépondérante, un des nouveaux défis pour les entreprises est de favoriser les interactions entre les différents acteurs. Face à ces défis, les entreprises poussent leur personnel à travailler, à s’organiser ensemble et développent de plus en plus des stratégies de travail collectif. Les concepts de travail collaboratif et de travail coopératif permettent de répondre à cette exigence. C’est l’avènement de l’intelligence collective qui privilégie le collectif par rapport au soliste, la communauté par rapport à l’individu et de nombreux experts s'accordent aujourd'hui pour souligner qu'elle est une des clefs de la croissance et de la compétitivité de demain.
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Les Trois « Grandes Crises »
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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On appelle « Grande dépression » (1873-1897) ou « Grande crise » (1929-1939) ou « période qui n’a pas encore trouvé son nom » (2007-…) des « récessions » qui, par leur durée, n’entrent pas dans l’analyse classique de Juglar (7 ans en moyenne). On parle à leur égard de cycle de Kondratieff. Ces situations se caractérisent par une transmission internationale. Certes, certains pays peuvent se protéger grâce à la fermeture de leurs frontières (U.R.S.S ou Allemagne Nazie pendant la grande crise) à condition d’accepter une forte baisse de niveau de vie des habitants (ce qui suppose un gouvernement suffisamment fort pour imposer cette contrainte).
Ces « crises » ont un autre point commun. Elles ont une double origine. D’une part les révolutions industrielles (chemins de fer, automobiles, industrie de la communication) incitent à un développement du crédit toujours exagéré (Hyman Minsky), d’autre part le goût du risque pousse des individus à rechercher des formes nouvelles de spéculation (ou d’escroquerie) que les Autorités financières ont du mal à contrôler. Aussi ont-elles généralement « une guerre de retard » dans leurs décisions. Pour comprendre la « Crise actuelle » et rechercher des solutions, il nous faut étudier les deux crises précédentes et voir dans quelle mesure les solutions trouvées pourraient s’appliquer à la situation présente.
Le « Chicago Plan », forme financière du « Tea Party »
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Réponse à l’exposé de Michael Kumhof du département de recherche du F.M.I lors de la réunion de la Fondation Maurice Allais le 23 Mai 2014
Hyman Minsky a démontré que la croissance économique dans un monde « libéral » provoquait un excès d’émissions de crédit. En effet dans ce type d’économie qui est celle du monde actuel après l’échec de la tentative communiste de limiter l’expansion aux possibilités de la masse monétaire émise par la Banque centrale, il n’est pas possible d’empêcher les entreprises d’espérer profiter de la « bonne conjoncture » pour se développer en investissant grâce à des fonds empruntés. Il n’est pas dans l’intérêt des banques de refuser de prêter à des entreprises valables et d’utiliser à ce titre des fonds déposés à vue (transformation) en partant de l’idée que la plupart des fonds déposés à vue sont en fait extraordinairement stables. Bien entendu il y a un « moment Minsky » où l’on s’aperçoit que l’on a exagéré dans le montant des prêts et, comme l’animal de Tex Avery qui court vers le bord d’une falaise et à un moment le dépasse. Dans les deux cas celui des banquiers et celui des animaux du « dessin animé » il n’y a pas de catastrophe tant que l’on ne remarque pas que l’on est dans le vide. Dès que la bête s’aperçoit de sa situation, elle tombe. Dès la première faillite d’une banque, le public panique.
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