Doctorat : le projet d’arrêté du Ministère fait des vagues
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- Écrit par Daniel Bretonès
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Dans une société orientée vers la production de connaissance la formation doctorale est un facteur de compétitivité et d’attractivité pour les économies délivrant ce diplôme. Les conditions de formation des doctorants, de délivrance des thèses et d’insertion des docteurs sur le marché du travail « public et / ou privé » sont donc des paramètres incontournables pour mesurer la qualité des travaux et de leurs retombées. L’Association Nationale des Docteurs ès Sciences Economiques et en Sciences de Gestion (ANDESE) est particulièrement concernée par ce débat sur l’évolution du Doctorat.
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Les taux négatifs et leurs conséquences
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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A l’origine de la finance moderne les « Templiers » et les « Goldsmiths » anglais étaient détenteurs des réserves d’Or et d’Argent des Gouvernements et se faisaient rémunérer pour ce service .Ce sont des cas typiques de taux d’intérêt négatifs puisque ces métaux étaient au Moyen-Age les formes normales de la monnaie. Par contre dès que ceux-ci utilisaient les fonds déposés chez eux pour aider au rachat de prisonniers ou faire des « prêts à la grande aventure » , ils se faisaient rémunérer à un taux positif et croissant en fonction de la durée et du risque. Or à l’heure actuelle les taux des emprunts sont pour les monnaies «fortes » de plus en plus négatifs. On donne à cela une explication simpliste : on a émis beaucoup d’argent grâce aux « Quantitative Easings Q.E.s» américains, leurs équivalents Anglais et Japonais et maintenant la Banque Centrale européenne B.C.E.les imite avec une grande prudence (seulement 60 milliards par mois). En fait, il faudrait retourner l’analyse en tenant compte de l’exemple historique des monnaies métalliques : il n’y a pas assez de dynamisme dans les pays à monnaies fortes pour utiliser à bon escient les fonds qui ont été « inventés ».Mais ce raisonnement est un peu limité. Il faut aller plus loin et voir pourquoi les fonds ne trouvent pas de débouchés rentables qui justifient des taux positifs. Pour cela il nous faut analyser les dérives financières qui tentent de rendre inefficace la politique neo-keynésienne actuelle, les conséquences économiques des décisions de Banques centrales qui entraînent l’existence de taux négatifs et les efforts pour ranimer la confiance, seule solution à un retour à une situation « normale », c’est-à-dire où des taux positifs et hiérarchisés assurent un développement durable.
La fiscalité du numérique
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- Écrit par Nadia Antonin
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Le numérique est un secteur particulièrement lucratif. Ainsi, en 2030 un dollar sur cinq sera généré, au niveau mondial, par le secteur des TIC (source : ARCEP). Il en résulte une intensification de la concurrence entre les géants du secteur comme Google, Apple, Yahoo, Amazon, Facebook, etc. Mais qu'en est-il de ces géants du numérique et de la fiscalité ?
De la fracture numérique à la fracture cognitive
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- Écrit par Nadia Antonin
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Laurent Gille dans son ouvrage intitulé "Les dilemmes de l'économie numérique" rappelle que le "concept de fracture numérique est né avec la bulle internet à la fin des années 1990, à un moment où internet semblait submerger le monde."
Le concept de "fracture numérique" ("digital divide") renvoie à l'idée de division en deux groupes : d'un côté, ceux qui bénéficient de l'économie numérique et de l'autre, ceux qui en sont exclus.
Conçu au départ comme une forme d'exclusion des personnes n'ayant pas accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC), cette expression a évolué. Désormais, ce dernier vise non seulement les inégalités liées à l'accès matériel aux TIC mais également les inégalités liées à leurs usages. On est passé de la notion de fracture numérique à celui de fracture cognitive ou de "fracture numérique au second degré"("second order digital divide").
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