Prix du financier 2012
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Denis Kessler, Président-Directeur général de SCOR, a été élu « Financier de l'année » 2012 dans le cadre du prix organisé par l'ANDESE, Association Nationale des Docteurs ès Sciences Economiques et en Sciences de Gestion, et l'hebdomadaire Investir-Journal des finances.
Ce prix créé en 1984 distingue la personnalité ayant le plus contribué, au cours de l'année écoulée, au développement de l'activité financière en France. Les nominés sont soumis au vote du jury composé de plus de 300 membres de la communauté financière française. Denis Kessler a reçu le prix du « Financier de l'année » des mains de Jean-Claude Trichet, ancien Gouverneur de la Banque de France et ancien Président de la Banque centrale européenne.
Denis Kessler succède à Augustin de Romanet (2011), David de Rothschild (2010) et René Ricol (2009).
Jean-Claude Trichet déclare : « L'action de Denis Kessler à la tête de SCOR ces dernières années, qui a permis de créer le 5ème réassureur mondial à partir d'un groupe qui connaissait à son arrivée de graves difficultés, est une success story exceptionnelle que le Prix du financier de l'année souligne et consacre avec éclat. La manière dont SCOR a traversé la crise financière, en voyant sa note relevée à deux reprises alors que la plupart des institutions financières suivaient le chemin inverse, est également remarquable. A titre personnel, je tiens également à saluer la constance et la force de son engagement en faveur de la monnaie unique depuis l'origine ».
Denis Kessler, Président-Directeur général de SCOR, déclare : « Je tiens à remercier l'ANDESE, Investir-Journal des finances ainsi que l'ensemble des membres de la communauté financière ayant pris part au vote pour l'attribution de ce prix, et je suis particulièrement sensible au fait qu'il m'ait été remis par Jean-Claude Trichet. J'y vois la reconnaissance des performances de SCOR au cours des dernières années. C'est un encouragement pour l'ensemble des collaborateurs de SCOR à poursuivre cette dynamique positive, dans un contexte où l'acquisition récente des activités de réassurance Vie de Generali aux Etats-Unis marque une nouvelle étape de notre développement ».
Retour aux fondamentaux : Les vertus des entrepreneurs redécouvertes
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- Écrit par Daniel Bretonès
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Les pouvoirs publics sont confrontés en France à une récession en train de s’accélérer. Ils n’ont d’autre choix que de mettre en place des trains de mesures pour relancer la croissance économique au moment où le chômage atteint un pic historique à plus de 3,1 millions d’inscrits à Pôle emploi. L’industrie automobile et l’immobilier, perçus comme des piliers de la croissance depuis les années 1970, sont en récession pour la première et en net ralentissement pour le second.
L’économie française souffre depuis près de 15 ans d’une insuffisance de compétitivité qui a nui au développement international de ses entreprises. A population égale, la France montre un excédent de 33 % de fonction publique et territoriale par rapport à l’Allemagne. L’endettement public national atteindra bientôt l’équivalent du PIB à 2 000 milliards € et le déficit commercial se creuse à plus de 70 milliards € par an.
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LA CRISE ECONOMIQUE : JUSQU'A QUAND ?
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- Écrit par Jean-jacques Perquel
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La mondialisation, c’est l’ouverture au Monde, mais c’est aussi une concurrence aggravée entre les pays à culture, productivité et conditions sociales différentes. Il faut ajouter que les pays à bas salaires, à sécurité sociale insuffisante, font accepter à leurs ouvriers des horaires de travail presqu’inhumains, mais à la différence de la période qui a précédé la Deuxième Guerre mondiale, ils ont le même niveau intellectuel que les pays riches (le montant de la « Recherche et Développement » en Chine est de 14,2% de la R&D mondiale, le Japon de 11,2%, l’Allemagne de 6,5%). Les dépôts de brevets asiatiques dépassent largement ceux de l’Europe. Ainsi, la croissance du nombre de brevets déposés par des entreprises a été en 2012 de 2,2% en France 2ème pays européen, de 11,1% en Chine, de 9,3% en Corée et de 9,1% au Japon.
On n’a visiblement pas, en général, compris l’importance de cette « ouverture » du monde. L’Allemagne est la première à avoir réagi. Avec une Balance des Comptes positive de 214,4 milliards de Dollars sur un an, elle a le plus fort bénéfice mondial de balance des paiements, suivie par la Chine (213,8 milliards) et l’Arabie Saoudite (173,6). Les réformes de Schroeder ont en effet consisté à jouer sur le nationalisme des Allemands qui ont limité les délocalisations au maximum. Ils ont recherché la qualité de leurs produits s’assurant ainsi des marges confortables. Ils ont utilisé les pays voisins à salaires peu élevés pour leur faire fabriquer à bas prix des pièces détachées dont ils ont assuré le montage, mais surtout ils ont convaincu les syndicats d’accepter des restrictions de pouvoir d’achat pour sauver les emplois. En plus, ils ont profité du laxisme des autres pays (en 10 ans la hausse des salaires allemands a été de 16 % tandis qu’elle atteignait 26 % en France et près de 40 % en Grèce) pour s’assurer un solde largement créditeur à l’égard des pays de l’Europe dite du Sud (France comprise).
Aussi, sous l’influence allemande, les pays européens découvrent un des éléments de la solution de la crise : l’austérité. Mais si tous les pays la pratiquent, il ne peut y avoir qu’une « intensification » de la crise actuelle. C’est donc une solution partielle. Il faut lui adjoindre une politique monétaire efficace pour ramener la confiance. Ainsi, les deux problèmes posés sont la concurrence mondiale qui oblige les pays occidentaux à une spécialisation pour laquelle ils ne sont pas toujours préparés et un problème monétaire que certains pays se refusent à analyser. Ce sont ces deux points qu’il nous faut étudier.
« Big Data » : le « nouveau pétrole » de l’économie
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- Écrit par Nadia Antonin
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1. Introduction
« Data is the new oil » déclarait Clive Humby, créateur de la Clubcard de Tesco.
Régulièrement, une innovation majeure apparaît avec toutes les fois de nouvelles technologies, de nouveaux métiers et de nouveaux enjeux. Après l’ère des « mainframes », l’ère des mini-ordinateurs, l’ère des PC, l’ère du « software » pour améliorer la productivité personnelle, l’ère de l’internet, voici celle du « Big Data ». Les données sont partout et constituent la matière première de notre monde numérique. L’idée du « Big Data » est de transformer toutes ces données brutes en mine d’or car non traitées, ces données ne deviendront jamais des informations et resteront inexploitées. La Revue des Anciens de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE) de février 2013 parle de « ruée vers l’or numérique » et rappelle les estimations du cabinet Gartner selon lesquelles « l’application des technologies du « Big Data » représenterait un marché de l’ordre de 36 milliards de dollars en 2013, contre 28 milliards en 2012.
Certains qualifient ce phénomène (déluge de données, notamment non structurées) de « quatrième révolution industrielle ». Ainsi, dans une étude récente, McKinsey Global Institute le qualifie de « nouvelle frontière de l’innovation, de la compétition et de la productivité ».
Ce phénomène, en rupture totale avec l’informatique traditionnelle, va transformer le modèle d’affaires des entreprises et entraîner des opportunités et des contraintes.
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