Y A-T-IL ENCORE UN MARCHE FINANCIER ?
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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« Un bon banquier n’est pas quelqu’un qui anticipe le danger et l’évite. C’est quelqu’un qui se ruine de façon orthodoxe et conventionnelle en même temps que tous ses confrères afin de ne pas endosser la faute » John Maynard Keynes
Pour comprendre le rôle et l’utilité du marché financier il faut revenir aux considérations élémentaires. Il y a pour une entreprise deux problèmes : celui des flux (c.à.d. sa liquidité) et celui des stocks (c.à.d. ses investissements). Certes, sans liquidité, quelle que soit la valeur des actifs d’une société, celle-ci risque la faillite. Mais si elle n’investit plus, elle est à terme condamnée.
Toute société doit donc mener de front deux politiques en apparence contradictoires : garantir sa liquidité en utilisant des actifs très facilement négociables et l’utiliser pour investir des fonds (propres et/ou empruntés).
Malheureusement, la crise a été partiellement une « crise de liquidité » incitant les autorités monétaires à ne connaitre que ce problème. Cela incite les banques à faire du « Short Termism » et à réduire les fonds mis à la disposition des entreprises pour investir, surtout les petites et moyennes, qui ont en général peu de réserves pour garantir leurs emprunts.
Aussi, pour financer leurs investissements dans un monde dominé par Bâle III et Solvency 2, les sociétés doivent de plus en plus recourir comme en Amérique au Marché Financier, encore faut-il qu’il joue son rôle.
Pour l’analyser, il faut en voir les trois caractéristiques majeures dans le monde actuel : la notion de « Titrisation », celle du « Risque » et enfin celle de la « spéculation ». Mais il faut au préalable analyser les types de marchés qui forment actuellement la trame du Marché Financier.
L’Homo Oeconomicus dans l’idéologie du monde
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- Écrit par Bernard Biedermann
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Le domaine de l’économie est par excellence celui de l’interdépendance. Interdépendance interne, (prix, consommation, production, emploi, taux d’intérêt, épargne,…), interdépendance externe (géographie, climat, institutions politiques, progrès technique, équilibre en politique international,…). Dans cet article nous proposons de manière très concise de considérer l’environnement de l’homo oeconomicus comme une idéologie limitée aux influences qu’il subit dans ses décisions de travailleur, de consommer et d’épargner ;C'est-à-dire, tout ce qui vient de l’extérieur, joue sur ses décisions d’optimisation de son niveau de satisfaction et contribue à ce que l’on appelle le mode de vie.
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Les problèmes monétaires actuels
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Le Monde est frappé par une crise mondiale majeure parfaitement comparable à celle de 1930. A cette époque les Economistes se sont déchirés entre Libéraux et Keynésiens. Les premiers désiraient que l’on pratique un certain « Laisser-Faire », au risque de provoquer un chômage très important. Les Keynésiens, au contraire, voulaient faire intervenir les Autorités Financières pour compenser une épargne devenue trop importante, le public économisant par peur de l’aggravation de la Crise.
A t’on oublié l’existence d’une crise économique ?
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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A l’origine du malaise actuel, il y a la « Crise Economique » .La mondialisation a provoqué un traumatisme fondamental dès les années 80 du siècle dernier puisque les pays émergents ont cessé d’être uniquement des pourvoyeurs de matières premières « sous payés » , et à la rigueur, de produits de « pacotille ».Ils ont profité de leurs bas salaires, de leur absence de sécurité sociale, de l’acceptation d’un travail forcené (comme en Europe au XIX ème siècle) pour produire des produits de qualité comparables et même parfois supérieurs à ceux du monde occidental.