Prix ANDESE de Thèse 2021
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Le jury présidé par le Professeur émérite Jean- Jacques Pluchart, Université Paris I Panthéon-Sorbonne, communique les résultats de cette édition 2021 du Prix.
Lauréat :
M. Philippe DAVADIE pour sa thèse de l’Université Paris II Panthéon-Assas.
Le Directeur sûreté un personnage en quête de légitimité : Une analyse organisationnelle de la fonction sûreté.
Nominés avec Mention d’Honneur ( par ordre alphabétique) :
Mme Morgane CURE pour sa thèse de : de l’Ensae / Institut Polytechnique :
Competition in the digital era: Evidence from the hotel industry.
Mme Caroline DEMEYERE pour sa thèse de l’Université Paris-Nanterre :
Gouvernance publique et collaborations gouvernement / associations dans le public.
M. Joël NTSONDÉ pour sa thèse de Mines Paris Tech / PSL :
Entre utopies et actions collectives comment accompagner les territoires vers l’éco-circulaire.
Mme Huyen TRAN pour sa thèse de l’Université du Luxembourg :
Aménagement vert et structure de la ville
Le lauréat et les mentions d’honneur recevront leurs trophées le 6 octobre 2021 à l’Hôtel de l’Industrie - 4 place Saint Germain des Prés 75006 - Paris.
Cette cérémonie est placée sous le parrainage exclusif de l’AFER, association française d’épargne et de retraite, représentée par son Président.
Remise du Prix ANDESE du Financier 2021
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Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance récompense Carlos Tavares, qui a réussi une fusion à 40 milliards d’euros entre Fiat Chrysler (FCA) et Peugeot SA pour donner naissance au quatrième groupe automobile mondial.
Ce mariage intervient après une trajectoire sans faute. En 2014, lorsqu’il prend la tête de Peugeot SA, Carlos Tavares trouve un groupe en grande difficulté financière qui a dû mettre en place un plan de sauvetage avec le soutien de l’État et un partenaire chinois Dong Feng. Il redresse de façon spectaculaire Peugeot SA qui génère désormais des marges dignes des constructeurs haut de gamme allemands. En un peu plus d’un an, il remet sur pied Opel qui perdait de l’argent depuis deux décennies.
Aujourd’hui, le directeur général de Stellantis est bien parti pour réussir une opération d’une toute autre ampleur : le mariage entre Fiat Crysler et Peugeot SA.
Du « Bitcoin » aux « Stablecoins »
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Pour qu’un bien soit considéré comme une monnaie il faut au minimum qu’il puisse répondre à trois problèmes :
a) il doit pouvoir être un instrument qui assure les échanges ventes et achats ( effet de transaction ).
b) il doit pouvoir être conservé permettant de séparer les ventes et achats sur plusieurs périodes , facilitant l’épargne et par extension le crédit.
c) il doit enfin être assez stable pour permettre l’évaluation des objets en particulier ceux qui sont négociables.
Les « Cauris » coquillages (utilisés en Afrique de l’Ouest jusqu’en 1940 en concurrence avec le Franc C.F.A.), les anneaux de cuivre pour les transactions internes et les anneaux d’or pour les relations internationales (Égypte ancienne) anneaux de pierre de 4 à 350 cm de diamètre dans l’Ile de Yap (en Micronésie) utilisés jusqu’au XXème siècle ont été des monnaies internationales. Les métaux précieux (or et Argent) répondent très bien à ces définitions, mais leur quantité dépend de la diligence des habitants à aller en profondeur pour rechercher ces cauris ou de l’efficacité des chercheurs d’or. Ainsi les produits utilisés comme monnaie dépendent de leur production . Dès qu’une découverte entraîne une forte augmentation de leur « masse »,il se produit des hausses de prix ,dans la mesure où il n’y a pas un développement équivalent des biens produits .Ainsi dans « La Réponse au paradoxe de Monsieur de Malestroict » Jean Bodin a inventé la théorie quantitative de la monnaie.
La monnaie-papier issue du développement des « lettres de crédit » a d’abord été émise en représentation de l’or déposé dans une Banque centrale (La banque de Saint George à Gènes créée en 1407.accepte des dépôts d’or en 1586 et émet des « papiers » représentatifs). Malgré la condamnation de l’usure les prêts se développent sous la forme de prêts à la grande aventure et de crédit classique s’il y a « change »de monnaie. Malgré l’ affirmation de l’économiste Dutoit, en réponse à John Law, suivant lequel la monnaie -papier n’avait pas d’avenir, celle-ci s’est quand même développée. Mais les banques centrales ont cherché à contrôler les émissions .Le plus récent exemple est la condamnation par des tribunaux US de la BNP pour avoir utilisé le Dollar dans des opérations hors du domaine US mais illicites en droit américain.
Ainsi les monnaies n’ont vraiment été contrôlées par les banques centrales que depuis que la Banque d’Amsterdam (1609) a donné à la monnaie papier son acte de noblesse. Même encore à l’heure actuelle il y a des créations de monnaies non contrôlables qu’elles soient émises par les entreprises( crédit interentreprises) ou même par le public ( par carte de crédit). Les monnaies cryptées permettent-elles de sortir du système de contrôle des banques Centrales ? tel est le problème qui est posé par leur existence.
Une troisième étape est venue avec la possibilité de créer des monnaies virtuelles. Pour les étudier il faut analyser la première d’entre elle c’est-à-dire le Bitcoin, celles qui l’ ont suivi et enfin celles qui sont émises en représentation de monnaies réelles.
Pour analyser les cryptomonnaies il faut donc séparer le bitcoin des autres monnaies imitées du Bitcoins et les « stable coins » dont le premier exemplaire est le « LIBRA » devenu « Diem ».
Pourquoi un tel acharnement en France contre la méritocratie ?
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- Écrit par Nadia Antonin
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Dans des articles publiés sur le site de l’Association Nationale des Docteurs ès Sciences Économiques et en Sciences de Gestion (ANDESE), j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer le manque de reconnaissance des compétences et la réussite non fondée sur le mérite. Mais le mouvement s’accélère.
Au niveau professionnel, le mérite constitue un moyen de lutter, d’après Van Duyne, contre les « pratiques de constitution de cour et de nomination à la Caligula ». Ce ne sont plus les compétences et les qualités de la personne qui pèsent le plus dans le recrutement et la sélection, mais l'obéissance au supérieur. Pour Van Duyne, cette pratique peut mener à des "nominations à la Caligula" c'est-à-dire que les responsables n'hésitent pas à recruter les personnes qu’ils veulent indépendamment de leurs compétences. Il en résulte alors le plus souvent des nominations de qualité médiocre. Le principe du mérite disparaît au profit du népotisme et du copinage. Amanda Castillo, journaliste diplômée de l’université de Genève en droit et en sciences de la communication et des médias, dans un article intitulé « Pourquoi ce ne sont pas toujours les plus compétents qui sont promus » écrit : « Ainsi, en France par exemple, en dépit de la tyrannie des diplômes pour l’accès aux positions professionnelles les plus élevées dans la hiérarchie sociale, on peut s’apercevoir que le mérite scolaire n’est pas automatiquement reconnu et valorisé dans la vie sociale et professionnelle. Les amitiés, les affinités sélectives, la naissance et d’autres critères encore pèsent parfois plus lourds que les études ». De son côté, Lois Frankel, spécialiste des comportements au travail confirme que « personne n’a jamais été promu à force de travail ». A l’appui de cette confirmation, elle cite l’exemple d’une femme qui observait tous les lundis matin, ses collègues masculins parlant sport avec le patron alors que pour sa part, elle se consacrait exclusivement à sa tâche de 8 à 19 heures. « La fraternité sportive qui en résultait leur permettait de décrocher les missions les plus prometteuses et les postes de confiance ».
Dans le système éducatif, au nom du principe d’égalité on va s’acharner à « couper ce qui dépasse ». Cette pratique est qualifiée de « Tall Poppy syndrom » que l’on traduit en français par « Pas une tête qui dépasse, tout le monde au même pas ». A cela, il faut rajouter la politique de « discrimination positive ».
Ainsi, après avoir évoqué le bien-fondé du principe de méritocratie et rappelé les nouvelles mesures envisagées en matière de « discrimination positive », nous examinerons les limites de ces nouvelles dispositions.
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