Les deux thèses concernant la situation économique
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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Peut-il y avoir des théories économiques dans un monde dominé par une pandémie dont on ignore combien de temps elle va durer, si on pourra l’arrêter par un vaccin ou si elle va mourir de sa propre mort par épuisement du nombre de gens non « asymptomatiques ».
Les économistes actuels, qu’ils soient classiques ou à prétention néo-keynésienne, sont tous obligés de faire une hypothèse concernant la maladie. lls partent de leur analyse pré-Covid 19 et ils intègrent leurs hypothèses concernant la Pandémie. Le Coronavirus, comme l’ épidémie de peste noire ( 1.333/1.335 au moins 75 millions de morts )ou plus récemment la « grippe espagnole » ( 1.918 /1 .919 avec 50 à 100 millions de morts) ne durera pas éternellement. On doit réduire au maximum les dégâts directs et indirects (confinement) mais dans le même temps chercher à définir comment sera le Monde à la fin de la pandémie.
Comme d’habitude, les économistes se divisent en deux camps : les premiers, économistes « classiques », raisonnent en fonction d’une certaine logique qui a fait ses preuves, les autres acceptent de partir dans l’inconnu en cherchant à s’adapter à la situation. Dans les deux cas on accepte les mesures d’urgence indispensables mais on en tire des conclusions tout à fait différentes ce qui incite à prendre des positions très éloignées l’une de l’autre.
Aussi pour essayer de comprendre la situation actuelle il nous faut d’abord analyser les deux thèses en vigueur et voir ensuite comment elles sont « structurellement » modifiées par la pandémie.
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Dette française : s’endetter pour s’appauvrir !
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- Écrit par Bernard Biedermann
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En cette période de recherche de solutions pour sortir de la crise, les discussions sur le rôle de l’État en tant qu’emprunteur réapparaissent dans l’actualité. Un tel regain avait été constaté après la crise économique et financière de 2008-2009. La question était alors de savoir si une importante augmentation de la dette publique contribuerait ou pas à la croissance économique. Reposons-nous cette question en 2020.
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Donnéeticien et analyste de données : quelques questions fondamentales
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La demande en donnéeticiens et analystes de données ne cesse de se développer dans quasiment toutes les économies. L’offre s’adapte progressivement grâce à des formations techniques transverses de haut niveau et plutôt récentes comme les outils de L’IA.
Dans l’entreprise, ces fonctions de traitement de l’ensemble des données internes et externes existent depuis que l’on utilise des fichiers. Mais aujourd’hui, la complexité, l’immensité des bases de données, les exigences du marché, et la nécessité de prendre des décisions internationales très rapidement ont changé la donne. Ce qui n’était que quelques tâches d’un projet, c’est transformé en nouveau métier indispensable. A chaque métier on associe, des compétences, une expérience, un profil, un comportement relationnel et un champ de responsabilité.
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La main invisible devient aveugle
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- Écrit par Bernard Biedermann
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Plusieurs caractéristiques du système économique actuel conduisent à penser qu’il est de plus en plus imprévisible. Il y a d’abord un flux continue d’innovations qui bouleversent les produits de consommations, les services ainsi que les biens de production, avec de plus en plus d’effets de surprise. Il y a ensuite le contexte d’une mondialisation qui fonctionne plutôt bien mais dans laquelle une grande proportion d’entreprises doit en permanence prendre des décisions « au niveau mondial » avec des raisonnements truffés d’hypothèses de conditions de marchés liées au fait qu’elles n’ont pas le temps de collecter les informations nécessaires aux bonnes prises de décisions. Ceci est vrai aussi bien pour les start-ups que pour les ETI ou les grands groupes. Pour optimiser la réussite d’un lancement de nouveau produit, il vaut mieux être le premier et donc, se décider très vite avec, dès le début un objectif mondial pour éviter d’être racheté un peu plus tard par le plus gros ! Il faut également savoir gérer son projet dans un contexte de cyber-insécurité qui s’accroit dans le temps. Ajoutons enfin le degré de complexité des produits et services dans quasiment tous les secteurs.