La jalousie au travail : un fléau en France
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Dans son ouvrage intitulé « Le pouvoir ravageur de l’envie », Anne-Elise Raveneau écrit : « Rivalités familiales, convoitise, compétition scolaire, imitation, jalousies professionnelles, … Quand l’envie s’immisce dans notre vie, elle peut faire des ravages ».
L’envie n’est pas la jalousie. Pour La Rochefoucauld, « la jalousie tend à conserver un bien qui nous appartient ou que nous croyons nous appartenir ; au lieu que l’envie est une fureur qui ne peut souffrir le bien des autres ».
Dans un article intitulé « La réticence à travailler plus longtemps en France : les causes profondes dont on ne parle pas » (2023), nous avions démontré qu’au lieu d’être un motif de réjouissance, la réussite a tendance à provoquer jalousie et envie. Ce phénomène social, qualifié de « syndrome du grand coquelicot » ou « « Tall Poppy syndrom » en anglais, éprouve ceux qui ont des dons et des talents. Dans le milieu professionnel comme d’ailleurs dans le système éducatif, on va s’acharner à « couper ce qui dépasse ».
Après avoir évoqué les principales manifestations de la jalousie au travail (« les signaux faibles »), nous examinerons les conséquences de ce fléau.
Les risques liés à l’identité numérique pour l’accès aux services publics L’exemple de FranceConnect
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1. Remarques liminaires : la dématérialisation des services publics
La transformation numérique dans les secteurs marchands est également à l’œuvre dans le secteur public (Yann Algan et al., 2016). Nous observons en effet que, depuis plus de vingt ans, l’administration électronique (« e-administration ») continue son déploiement.
Depuis 1998, les pouvoirs publics ont mis au point plusieurs programmes ou plans afin de développer l’administration en ligne ou administration électronique que d’aucuns définissent comme « l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) par les administrations publiques pour rendre les services publics plus accessibles aux usagers et améliorer leur fonctionnement interne ».
Le mouvement de dématérialisation des services publics commence avec le programme d’action gouvernemental pour la société de l’information (PAGSI) qui débouche notamment sur la mise en place de programmes pluriannuels de modernisation (PPM) et sur la création en 2000 du portail de l’administration, « Service public.fr ».
Le programme PAGSI a été poursuivi avec le lancement du plan ADministration ELEctronique (ADELE) pour la période 2004-2007. L’objectif de ce plan, doté d’un budget de 1,8 milliards d’euros, était de faire de l’administration électronique un levier de modernisation de l’État.
En 2008, le plan « France numérique 2012 » succède au plan ADELE. Il a notamment pour objectif d’accroître l’accessibilité aux sites internet publics, de développer les transactions en ligne, d’améliorer l’interopérabilité entre administrations et d’ouvrir les données publiques (« open data »).
En 2016, le concept initial d’administration en ligne s’est encore élargi avec le déploiement de FranceConnect. Ce dispositif proposé par l’État, qui suit la logique de « l’État plateforme », permet d’utiliser un compte, un identifiant et un mot de passe unique pour tous les services publics en ligne (administration fiscale, caisse d’allocations familiales, mairie, etc.). Dans un article intitulé « L’État plateforme et l’identification numérique des usagers – Le processus de conception de FranceConnect », la sociologue Marie Alauzen écrit : « FranceConnect est un bouton de connexion aux services publics inséré, depuis 2015, sur plusieurs centaines de sites administratifs. Ce bouton, qui pourrait paraître anodin, constitue pourtant la première réalisation d’un projet de modernisation de l’État appelé « l’État plateforme », et s’inscrit dans la lignée des dispositifs administratifs qui ont fait de la figure de l’usager le destinataire privilégié de la modernisation de l’État (Weller, 1998 ; Gélédan, 2016) ».
Après avoir examiné les risques liés à l’identité numérique, nous illustrerons nos propos en évoquant le dispositif FranceConnect.
Vive l'inflation contrôlée
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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L’inflation est considérée comme une catastrophe. Elle pénalise les détenteurs de revenus fixes ; elle incite à des hausses de salaires qui elles-mêmes entraînent des hausses de prix (principe du cercle vicieux).
Mais avant de condamner l’inflation il faut l’analyser. Selon l’économiste anglais Harrod il y a deux types d’inflation :
a) L’inflation de demande
C’est l’inflation de pénurie. Il y a eu une crise de semi-conducteurs faute d’investissements suffisants, une crise agricole sous l’influence des anomalies climatiques, un manque de fret faute de main d’œuvre et un manque de métaux dû aux difficultés avec les écologistes pour ouvrir de nouvelles mines.
b) L’inflation de coût
Il s’agit d’une hausse des prix provoquée par un groupe « oligopolistique » qui est imposée même si les conditions économiques justifieraient qu’elle n’ait pas lieu. C’est le cas du pétrole et du gaz où les prix sont fixés en fonction des desiderata de l’OPEP. Ce n’est pas encore le cas des hausses généralisées des salaires dépassant le taux d’inflation sauf certains secteurs spécialement pénibles et mal rémunérés (ex. cafés, restaurants).
Micro et Macro économie
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- Écrit par Jean-Jacques Perquel
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La microéconomie est l’étude des comportements individuels des agents économiques. On étudie ainsi comment se comporte un consommateur, un chef d’entreprise, un retraité, par exemple si l’individu a un comportement logique ou moutonnier. Ainsi on regardera l’influence de la publicité, de l’entraînement politique etc…
On a pensé qu’il était intéressant d’agréger les différents secteurs de la population puis tirer des conclusions qui permettent aux organismes d’autorité de prendre des décisions pour améliorer la situation économique locale ( ex. état du réseau routier ) nationale ( fixation de l’âge de la retraite ) ou mondiale (les décisions concernant le Climat à la suite des différents « COPs ». L’étude globale d’agrégats, ( Consommation, Production, Emploi ). Cette étude forme la Macroéconomie.
Ainsi les Marchés peuvent être analysés de deux façons, en tant qu’investisseurs et/ou chefs d’entreprises ( microéconomie ) ou leurs comportement global face à la conjoncture ( macroéconomie ) exemple : l’analyse graphique.