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  • Prix de Thèse 2023 de l’A.N.D.E.S.E.

    Dans le cadre de sa mission de promotion par l’excellence de la Recherche, de l’Enseignement et de la diffusion des Connaissances en Économie et en Gestion, et comme chaque année, l’A.N.D.E.S.E. décernera en 2023 un Prix à la meilleure Thèse de Doctorat ès Sciences Économiques ou en Gestion et Management. Parmi les cinq nominés le Lauréat se verra décerner un Prix de 2000 € .

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Du « Bitcoin » aux « Stablecoins »

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Écrit par Jean-Jacques Perquel
Catégorie parente: Conjonctures
Catégorie : Notes de conjoncture
Publication : 1 juillet 2021
Affichages : 551

Pour qu’un bien soit considéré comme une monnaie il faut au minimum qu’il puisse répondre à trois problèmes :

a) il doit pouvoir être un instrument qui assure les échanges ventes et achats ( effet de transaction ).

b) il doit pouvoir être conservé permettant de séparer les ventes et achats sur plusieurs périodes , facilitant l’épargne et par extension le crédit.

c) il doit enfin être assez stable pour permettre l’évaluation des objets en particulier ceux qui sont négociables.

Les « Cauris » coquillages (utilisés en Afrique de l’Ouest jusqu’en 1940 en concurrence avec le Franc C.F.A.), les anneaux de cuivre pour les transactions internes et les anneaux d’or pour les relations internationales (Égypte ancienne) anneaux de pierre de 4 à 350 cm de diamètre dans l’Ile de Yap (en Micronésie) utilisés jusqu’au XXème siècle ont été des monnaies internationales. Les métaux précieux (or et Argent) répondent très bien à ces définitions, mais leur quantité dépend de la diligence des habitants à aller en profondeur pour rechercher ces cauris ou de l’efficacité des chercheurs d’or. Ainsi les produits utilisés comme monnaie dépendent de leur production . Dès qu’une découverte entraîne une forte augmentation de leur « masse »,il se produit des hausses de prix ,dans la mesure où il n’y a pas un développement équivalent des biens produits .Ainsi dans « La Réponse au paradoxe de Monsieur de Malestroict » Jean Bodin a inventé la théorie quantitative de la monnaie.

La monnaie-papier issue du développement des « lettres de crédit » a d’abord été émise en représentation de l’or déposé dans une Banque centrale (La banque de Saint George à Gènes créée en 1407.accepte des dépôts d’or en 1586 et émet des « papiers »  représentatifs). Malgré la condamnation de l’usure les prêts se développent sous la forme de prêts à la grande aventure et de crédit classique s’il y a « change »de monnaie. Malgré l’ affirmation de l’économiste Dutoit, en réponse à John Law, suivant lequel la monnaie -papier n’avait pas d’avenir, celle-ci s’est quand même développée. Mais les banques centrales ont cherché à contrôler les émissions .Le plus récent exemple est la condamnation par des tribunaux US de la BNP pour avoir utilisé le Dollar dans des opérations hors du domaine US mais illicites en droit américain.

Ainsi les monnaies n’ont vraiment été contrôlées par les banques centrales que depuis que la Banque d’Amsterdam (1609) a donné à la monnaie papier son acte de noblesse. Même encore à l’heure actuelle il y a des créations de monnaies non contrôlables qu’elles soient émises par les entreprises( crédit interentreprises) ou même par le public ( par carte de crédit). Les monnaies cryptées permettent-elles de sortir du système de contrôle des banques Centrales ? tel est le problème qui est posé par leur existence.

Une troisième étape est venue avec la possibilité de créer des monnaies virtuelles. Pour les étudier il faut analyser la première d’entre elle c’est-à-dire le Bitcoin, celles qui l’ ont suivi et enfin celles qui sont émises en représentation de monnaies réelles.

Pour analyser les cryptomonnaies il faut donc séparer le bitcoin des autres monnaies imitées du Bitcoins et les « stable coins » dont le premier exemplaire est le « LIBRA » devenu « Diem ».

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Pourquoi un tel acharnement en France contre la méritocratie ?

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Écrit par Nadia Antonin
Catégorie parente: Chronique
Catégorie : Nadia Antonin
Publication : 29 juin 2021
Affichages : 896

Dans des articles publiés sur le site de l’Association Nationale des Docteurs ès Sciences Économiques et en Sciences de Gestion (ANDESE), j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer le manque de reconnaissance des compétences et la réussite non fondée sur le mérite. Mais le mouvement s’accélère.

Au niveau professionnel, le mérite constitue un moyen de lutter, d’après Van Duyne, contre les « pratiques de constitution de cour et de nomination à la Caligula ». Ce ne sont plus les compétences et les qualités de la personne qui pèsent le plus dans le recrutement et la sélection, mais l'obéissance au supérieur. Pour Van Duyne, cette pratique peut mener à des "nominations à la Caligula" c'est-à-dire que les responsables n'hésitent pas à recruter les personnes qu’ils veulent indépendamment de leurs compétences. Il en résulte alors le plus souvent des nominations de qualité médiocre. Le principe du mérite disparaît au profit du népotisme et du copinage. Amanda Castillo, journaliste diplômée de l’université de Genève en droit et en sciences de la communication et des médias, dans un article intitulé « Pourquoi ce ne sont pas toujours les plus compétents qui sont promus » écrit : « Ainsi, en France par exemple, en dépit de la tyrannie des diplômes pour l’accès aux positions professionnelles les plus élevées dans la hiérarchie sociale, on peut s’apercevoir que le mérite scolaire n’est pas automatiquement reconnu et valorisé dans la vie sociale et professionnelle. Les amitiés, les affinités sélectives, la naissance et d’autres critères encore pèsent parfois plus lourds que les études ». De son côté, Lois Frankel, spécialiste des comportements au travail confirme que « personne n’a jamais été promu à force de travail ». A l’appui de cette confirmation, elle cite l’exemple d’une femme qui observait tous les lundis matin, ses collègues masculins parlant sport avec le patron alors que pour sa part, elle se consacrait exclusivement à sa tâche de 8 à 19 heures. « La fraternité sportive qui en résultait leur permettait de décrocher les missions les plus prometteuses et les postes de confiance ».

Dans le système éducatif, au nom du principe d’égalité on va s’acharner à « couper ce qui dépasse ». Cette pratique est qualifiée de « Tall Poppy syndrom » que l’on traduit en français par « Pas une tête qui dépasse, tout le monde au même pas ». A cela, il faut rajouter la politique de « discrimination positive ».

Ainsi, après avoir évoqué le bien-fondé du principe de méritocratie et rappelé les nouvelles mesures envisagées en matière de « discrimination positive », nous examinerons les limites de ces nouvelles dispositions.

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Addiction à l’écran : du tamagotchi au smartphone

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Écrit par Nadia Antonin
Catégorie parente: Chronique
Catégorie : Nadia Antonin
Publication : 24 juin 2021
Affichages : 609

Introduction

Dans son ouvrage intitulé « Seuls ensemble – De plus en plus de technologies, de moins en moins de relations humaines », la psychologue et anthropologue américaine Sherry Turkle, étudie « les rapports qu’entretiennent les gens avec leurs ordinateurs ». Elle présente, dans sa recherche, l’apparition de nouvelles formes de solitude chez les utilisateurs de robots de compagnie ou sociaux. Pour illustrer les nouveaux comportements, l’auteure prend l’exemple d’un colloque auquel elle a assisté. Les participants étaient tous connectés (à leur ordinateur, tablette, smartphone, etc.) sans un profond intérêt pour les discours des intervenants. Sherry Turkle montre que les relations instaurées sur les réseaux sociaux peuvent procurer une certaine satisfaction, de la même manière que le tamagotchi par exemple qui donne l’illusion de combler la solitude des personnes seules et isolées.

Notamment depuis les années 1990 , les enfants ont un comportement addictif à l’égard du tamagotchi, célèbre jeu électronique. Ce dernier, gadget au départ sous la forme d’une petite console, puis dans la version connexion, demande à être nourri, lavé et soigné comme un petit « animal virtuel ». Il ne doit pas s’éteindre au risque de mourir. D’après Daniel Ichbiah, écrivain et journaliste spécialisé dans les jeux vidéo, les nouvelles technologies, etc., ce type de jeu, « réalise une véritable prise d’otage affective avec la réalisation d’un fort sentiment de culpabilité. La relation qui s’installe entre l’enfant et son jouet est très forte et constitue un asservissement technologique au détriment de la vie sociale et familiale ».

Après avoir évoqué la dépendance au smartphone, nous en évoquerons les risques.

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La généralisation de la facture électronique en France

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Écrit par Nadia Antonin
Catégorie parente: Chronique
Catégorie : Nadia Antonin
Publication : 3 juin 2021
Affichages : 661

Introduction

Le 16 avril 2014, le Parlement européen et le Conseil européen avaient voté la directive 2014/55/UE sur la facturation électronique dans les marchés publics. Cette directive appelait à la définition d’une norme européenne commune sur la facturation électronique au niveau sémantique, et à des livrables de normalisation supplémentaires qui devaient renforcer l’interopérabilité au niveau syntaxique. Elle stipulait que les États membres devaient l’adopter afin qu’il devienne obligatoire pour tous les pouvoirs adjudicateurs et entités adjudicatrices de recevoir et de traiter des factures électroniques conformes à la norme européenne.

Depuis le 1er janvier 2020, toute entreprise qui traite avec le secteur public, quelle que soit sa taille, doit transmettre ses factures sous format électronique. A cet égard, l’Agence pour l’informatique financière de l’État (AIFE) a bâti la plateforme Chorus Pro par laquelle devaient transiter l’ensemble des factures à destination du service public. Ce portail public de l’État, qui avait pour but d’amener l’État à dématérialiser 100 % des factures qui lui seraient transmises selon un échéancier progressif, a démarré le 1er janvier 2017 et s’est terminé le 1er janvier 2020. Au total, la plateforme Chorus Pro concentre les flux de factures électroniques vers toute entité publique (plus de 130 000 à fin 2020).

Obligation communautaire dans les échanges avec la sphère publique, la facture électronique va être élargie en France aux transactions entre entreprises (B2B) assujetties à la TVA entre le 1er janvier 2023 et le 1er janvier 2025. Il s’agit d’une première étape d’une obligation générale de facturation électronique dans les relations interentreprises (« Business to Business »/BtoB) prévu par l’article 56 de la loi de finances pour 2020.

Après avoir rappelé les avantages de la facture électronique, nous examinerons les changements apportés par l’article 56 du projet de loi de finances (PLF) 2020.

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